LES YEUX OUVERTS
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Après des mois d’attente, le projet de loi de révision des lois de bioéthique vient enfin d’être présenté en Conseil des ministres ce mercredi 20 octobre. Au reproche du simple toilettage, le ministre de la Santé a opposé des « nouveautés importantes ».
Rappelant que son projet faisait suite à de nombreux débats et travaux d’évaluation confiés à des organismes consultatifs, Roselyne Bachelot a évoqué les principes auxquels les Français sont attachés, comme ils l’ont exprimé lors des états généraux de la bioéthique : « respect de la dignité humaine, refus de toute forme de marchandisation et d’exploitation biologique du corps humain ». C’est bien au regard de ces principes qu’il convient de juger les propositions du projet de loi.
« Le projet de loi, prenant acte de la stabilité de ces principes, ne prévoit pas de clause générale de révision » a expliqué l’Elysée dans un communiqué du 20 octobre. Le texte révise la loi du 6 août 2004 et porte principalement sur la génétique, la greffe, le diagnostic prénatal, l'interruption de grossesse pour motif médical, le don de gamètes, l'assistance médicale à la procréation (AMP) et la recherche sur l'embryon.