Samedi 3 décembre 2011 6 03 /12 /Déc /2011 10:30

 

Cela fait des années que je donne à la recherche conciliant éthique, transparence et modernité. Vous l'aurez compris, je donne à la Fondation Jérôme Lejeune et pas au téléthon.


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Samedi 3 décembre 2011 6 03 /12 /Déc /2011 06:30

marche pour la vie

Publié dans : Respect de la vie
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Vendredi 2 décembre 2011 5 02 /12 /Déc /2011 14:53

Petit à petit, l'info circule !

 

"Le Hellfest, qui bénéficie déjà d’aides indirectes, va donc bénéficier d’une subvention de 200 000 euros du Conseil régional des Pays de la Loire.

Les conditions d’attribution de cette subvention au Hellfest sont plus qu’opaques : aucune note de synthèse présentant le projet, et aucun budget prévisionnel ni comptes annuels de l’association n’ont été présentés aux élus. Sur quelles bases  concrètes s’est basé le Conseil régional des Pays de la Loire pour décider du montant de la subvention au Hellfest ?"

Lu ici

 

Publié dans : Hellfest 2012
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Jeudi 1 décembre 2011 4 01 /12 /Déc /2011 06:30

Le Père Yannick Bonnet , dans L'Homme Nouveau du 22 octobre 2011 nous fait partager ses réflexions : 

 

On vient de célébrer en France le 30ème anniversaire de l'abolition de la peine de mort(...). Jadis, évoquant cette question déjà débattue depuis la fin du XIXe siècle dans notre pays, un journal avait publié, avec un gros titre à la Une : « Messieurs les assassins, commencez les premiers ! ». La société française estimait donc majoritairement que la peine de mort relevait de la légitime défense et qu'il fallait protéger ses membres de la dangerosité de certains criminels, potentiellement récidivistes. Quant à l'enseignement de l'Église,il reconnaissait « le bien-fondé du droit et du devoir de l'autorité publique légitime de sévir par des peines proportionnées à la gravité du délit, sans exclure dans les cas d 'une extrême gravité la peine de mort » (première édition en langue française du Catéchismede l'Église catholique,1992).

 

Mais Jean-Paul II a tenu à ce que cette position soit amendée (...)

En 1995, dans l'encyclique Evangelium vitae, le pape s'en est expliqué (n. 56) « Il est clair que la mesure et la qualité de la peine doiventêtre attentivement évaluées et déterminées ; elles ne doivent pas conduire à la mesure extrême de la suppression du coupable,si ce n 'est en cas de nécessité absolue, lorsque la défense de la société ne peut être possible autrement. Aujourd'hui, cependant, à la suite d'une organisation toujours plus efficace de l'institution pénale, ces cas sont désormais assez rares, sinon même pratiquement inexistants. Dans tous les cas, le principe indiqué dans le nouveau catéchisme de l'Église catholique demeure valide, principe selon lequel "si les moyens non sanglants suffisent à défendre les vies humaines contre l'agresseur et à protéger l'ordre public et la sécurité des personnes, l'autorité s'en tiendra à ces moyens, parce que ceux-ci correspondent mieux aux conditions concrètes du bien commun et sont plus conformes à la dignité de la personne humaine" ».

 

La question qui reste posée est donc bien celle de la défense de la société qui est un devoir de l'autorité publique légitime et qui implique qu'on ne libère pas abusivement des criminels, dont la dangerosité est clairement établie et qui risquent de récidiver, faisant de nouvelles victimes. C'est à juste titre que les familles des victimes de criminels libérés, alors que leur dangerosité est avérée, protestent vigoureusement et se mobilisent pour demander une réforme de la législation laxiste, issue de la pensée soixante-huitarde très influente dans certains milieux de la magistrature.

 

I1 ne s'agit donc pas de militer pour un rétablissement de la peine de mort, mais bien pour un sérieux amendement de la législation actuelle, de façon à ce que ne soient pas remis en liberté des criminels qui ne tardent pas à récidiver. Dans le n. 57 d'Evangelium vitae, le pape Jean-Paul II ajoute : « Si l'on doit accorder une attention aussi grande au respect de toute vie, même de celle du coupable et de l 'injuste agresseur, le commandement "Tu ne tueras pas" a une valeur absolue quand il se réfère à la personne innocente. Et cela d'autant plus qu'ils 'agit d 'un être humaines faible et sans défense, qui ne trouve que dans le caractère absolu du commandement de Dieu une défense radicale face à l'arbitraire et à l'abus de pouvoir d 'autrui ».

 

Il est donc souhaitable que les représentants élus tiennent compte de cette position et s'applique à réviser le laxisme introduit dans notre législation.

 

Merci à Rémy pour cette info.

Publié dans : Enseignement social de l'eglise
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Mardi 29 novembre 2011 2 29 /11 /Nov /2011 06:30

CRÉATION MONDIALE d'un SALVE REGINA pour chœur, solistes, orgue et quatuor à cordes, composé et dirigé par Vincent LAISSY, jeune musicien nantais diplômé du CNSM de Paris, au profit de la construction du Monastère bénédictin Sainte-Marie de la Garde (Agen), une fondation du Barroux.

 

Samedi 3 décembre à 20 h 30
Dimanche 4 décembre à 15 h 00
à NANTES en l’église Saint-Clément
(39 rue du Maréchal Joffre)

ENTRÉE LIBRE
Rencontre avec moines et artistes à l'issue des concerts. Vente de produits monastiques.

 

Venez soutenir ces œuvres d'Église et faites connaître cet événement autour de vous ! 

Renseignements : 06 09 22 70 08. Merci à Sylvie pour l'info.


www.jeconstruisunmonastere.com

Publié dans : Livres - DVD - Rencontres - Conférences-
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Lundi 28 novembre 2011 1 28 /11 /Nov /2011 06:30

Mont Saint MichelRefaire en l’homme l’humain


L’homme est une personne religieuse

L’homme n’est pas en effet un animal solitaire mais un être conscient, à la fois imparfait et sociable qui a besoin des autres et dont les autres ont également besoin, dans un souci commun de perfectionnement et de sociabilité.
 

La culture telle que définie précédemment ( aliment privilégié de l’intelligence et du cœur qui permet à l’homme d’exercer son esprit critique et son besoin d’admirer, d’aimer et d’être aimé ) place donc l’homme face à la création et pose donc la question fondamentale du Créateur, faisant dire à Malraux peu suspect de mysticisme : « La culture nous apparaît d’abords comme la connaissance de ce qui a fait de l’homme autre chose qu’un accident de l’univers »[1]. Porteuse de biens matériels, de connaissances scientifiques, d’aménagement du cadre de vie, éducatrice des comportements sociaux et moraux, des mœurs et des relations à l’autre, mais aussi nourriture de l’âme, de l’esprit, du cœur, la culture renvoie donc constamment l’homme à lui-même, à sa nature et à sa finalité ultime.

Si la culture n’est pas la Foi qui est don de Dieu et transcende infiniment le contenu de la culture, Culture et Foi se nourrissent l’une de l’autre comme l’a rappelé si souvent Jean-Paul II : « Une foi qui ne devient pas une culture est une foi qui n’est pas pleinement reçue, pas entièrement pensée, pas entièrement vécue ».

 
Les valeurs culturelles

Considérons tout d’abords que s’il existe un rapport entre de cause à effet entre la nature de l’homme et la culture qu’il engendre ou reçoit, une culture qui ne correspond pas à la nature de l’homme ne peut être considérée comme digne de lui et peut être considérée même comme une contre-culture, une négation de la culture.

 

Considérons ensuite l’héritage de la culture française, elle-même héritière de ce que Jean-Marie PAUPERT appelle les mères patries, un héritage sublimé par le christianisme lui conférant à la fois le goût de la vérité, l’amour de la beauté, le besoin d’état et de justice, la passion de la liberté, et, fruit de la révélation incarnée, la conscience de la dignité de toute personne humaine et de l’amour que Dieu porte à toutes les créatures .

 

La religion chrétienne étant la religion de l’incarnation, il n’est pas étonnant que c’est à la fois sur le sens du réel et du besoin de se conformer à l’ordre des choses que s’est construite notre civilisation, et non pas le fruit d’une construction idéologique. La culture chrétienne est en résumé  la résultante de l’incarnation du message de l’évangile dans l’histoire, la foi devenue culture.


Partie 1/5
Partie 2/5
Partie 3/5


[1] Allocution prononcée le 30 mai 1952 « pour la liberté de la culture » in André Malraux, la politique, la culture, Gallimard, Folio/essais, 1996, p 218

Publié dans : Formation
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Dimanche 27 novembre 2011 7 27 /11 /Nov /2011 09:08

logo-copie-1.png Le site a fait peau neuve. Je vous laisse le découvrir et voir la vidéo !

Publié dans : Politique
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Dimanche 27 novembre 2011 7 27 /11 /Nov /2011 08:50

Je vous donne à (re)découvrir ce site dont voici le sommaire de la dernière "Newsletter".

 

Reportage exclusif sur la pièce Golgotha Picnic

15h12. Toulouse. Je finis mon kebab et décide de me rendre un peu en avance au théâtre Garonne, où se joue la dernière représentation de Golgotha Picnic, la polémique du moment. En trempant mes ultimes frites dans la mayonnaise, je jette un œil aux dépêches AFP du jour. La veille au soir, la police a dû protéger les catholiques contestataires contre les attaques des contre-manifestants. « Ça va chauffer ! » me dis-je. J'aime bien quand ça bouge. Ça trompe le quotidien.

Autour du théâtre des barrières de sécurité ont été installées. Quelques manifestants sont déjà là, sagement parqués à l'endroit qu'on leur a désigné.

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A la une

Sur Télé-vendée, un chanteur défend les valeurs traditionnelles, la culture chrétienne et donne une vision peu commune de la colonisation.

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Publié dans : Livres - DVD - Rencontres - Conférences-
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Samedi 26 novembre 2011 6 26 /11 /Nov /2011 12:10

  "Dans le monde entier, comme l’an dernier, à l’initiative du Saint Père, de très nombreuses communautés vont se réunir à l’occasion de l’entrée dans le temps de l’Avent pour prier pour toute vie naissante. Laissez-moi vous faire part de quelques éléments de réflexion et de méditation qui pourront vous permettre de vous unir dans la prière à ces veillées.  

 

Une grossesse, attendue, espérée …ou imprévue. Une vie naissante. Une présence qui grandit. La « création » d’un nouvel être humain, totalement dépendant de sa mère, totalement aussi en devenir… C’est la vie qui se donne, qui est donnée, qui passe par un lien unique, intime, celui de la mère à son enfant. Un lien biologique, un lien affectif, un lien émotionnel, avec un autrui qu’elle ne connaît pas encore mais qu’il lui est donné d’apprendre à connaître.


Pendant la grossesse, tout est transformation, voulue ou subie, dans le corps de la femme : transformations physiologiques mais aussi psychologiques et affectives. Accueillir cette vie naissante, c’est pour la femme un passage, l’offrande de son corps pour la vie d’un autre,  l’accomplissement de sa vocation. On pourrait en exclure l’homme, le père, qui reste parfois un étranger à ce mystère, responsable d’hier mais aussi et surtout pour demain. Pour lui aussi, il y a un avant et un après, un chemin à parcourir, un changement à opérer.  

 

La vie naissante est fragile, vulnérable, et faible. Elle est dépendance. Elle est silence. La femme, la mère en devenir, porte sur cette vie vulnérable un regard ambivalent : une joie profonde, intense, charnelle mais aussi une inquiétude, une incertitude et parfois même une angoisse. Les examens anténataux, de plus en plus systématisés et précoces, suscitent des questions, voudraient apporter des réponses, et ne veulent plus laisser sa place au mystère de la vie. La vie qui n’est pas perfection. Cette nouvelle vie peut alors être perçue comme une menace ou un danger. L’homme prométhéen d’aujourd’hui se donne le droit de trier, de choisir et de condamner à mort au prétexte que l'imperfection n’autorise pas la vie. L'intelligence humaine, mise au service du refus de la vie, dénie alors la vie dans ce qu’elle est vraiment. « En désignant l’un des nôtres comme indigne de vivre, c’est nous-mêmes que nous renions », selon le mot du pianiste Michel Petrucciani.  

 

On ne peut ni nier ni éteindre les angoisses suscitées par la vie naissante. Mais n’avons-nous pas d’abord à mobiliser notre intelligence et nos actes pour que la venue d'un enfant soit synonyme de bénédiction, et source de joie pour ses parents. Soyons assez généreux pour entourer et accompagner tous ceux et surtout toutes celles que la vie blesse, et qui désespèrent. La vie, toute vie, est don de Dieu. L’Avent nous redit que notre vie, comme toute vie, est appelée à s’incarner et prendre chair ! « Avant même de te former au ventre maternel, je t'ai connu; avant même que tu sois sorti du sein, je t'ai consacré » (Jr 1, 5)"  

 

De Mgr Castet, évêque de Luçon, sur Facebook. Merci à Agathe pour l'info.

Publié dans : Respect de la vie
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Samedi 26 novembre 2011 6 26 /11 /Nov /2011 06:30

De la même façon que j'ai donné la parole à "Le barde" pour des billets concernant le rock, je donne maintenant la parole à "Le taquin " sur le thème de la repentance. Il y aura 3 billets.

 

« En un siècle, à force de bras, les colons ont, d’ un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux. Seul, l’ amour pouvait oser pareil défi… Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous, qui sommes ses enfants » (Boualem Sansal – 2002)

 

Au fil des générations, nos hommes politiques et les médias qui les soutiennent, n’ ont eu de cesse de cultiver le mythe de la culpabilité nationale: Colonisation… Repentance… Soumission… ignorant, comme le disait Charles Péguy, « qu’ il y a des contritions plus sales que les péchés ». C’ est pourquoi, le « remords » aidant, ils s’ interdisent (et nos magistrats avec eux) toute action systématique de reconduite à la frontière qui pourrait être interprétée par le lobby pro-immigrationniste comme un acte raciste… Et de cette façon, la misère s’ ajoute à la misère… et déjà dans ce pays, la démocratie ipso facto repose sur la cosmopolite reconnaissance du peuple français à disparaître inéluctablement. Ainsi, inexorablement, toutes les traditions historiques qui ont fait la grandeur de la France sont en train de se dissoudre dans un pluralisme qui admet tout et comprend tout et qui n’ est que trop voisin de la lâcheté pure et simple. Elle agit, cette France-là, comme si elle n’ était plus intéressée à maintenir sa position dans le monde. Elle s’ accuse elle-même et se déclare honteuse de son passé guerrier, impérialiste et colonialiste, oubliant toutefois que le passé des autres nations n’ est ni plus paisible, ni plus vertueux…

 

Dénigrer l’ histoire de son pays, de son passé, sa grandeur et le sacrifice de ses aînés est un acte criminel. Nous n’ avons pas à tronquer notre histoire pour faire plaisir à telle minorité, telle association au « cœur sur la main » ou tel parti politique. « Dans cette rumination morose, les nations européennes oublient qu’ elles, et elles seules, ont fait l’ effort de surmonter leur barbarie pour la penser et s’ en affranchir » écrivait Pascal Bruckner. Que ceux qui s’ adonnent à ce type d’ autoflagellation jouissive n’ oublient pas cette mise en garde de Henri de Montherlant: « Qui a ouvert l’ égout périra par l’ égout. »

 

Ce dénigrement perpétuel de la France et de son passé colonial par nos « bien pensants », martyrocrates de profession, faussaires de l’ antiracisme, est le pire danger auquel elle est confrontée. L’ historien Max Gallo, dans son essai « Fier d’ être Français », déclare: « Il faut bien que quelqu’ un monte sur le ring et dise: “Je suis fier d’ être Français”. Qu’ il réponde à ceux qui condamnent la France pour ce qu’ elle fut, ce qu’ elle est, ce qu’ elle sera: une criminelle devenue vieillerie décadente. […] Ils exigent que la France reconnaisse qu' elle les opprime, qu' elle les torture, qu' elle les massacre. Seule coupable! Pas de héros dans ce pays! Renversons les statues, déchirons les légendes. Célébrons Trafalgar et Waterloo et renions Austerlitz! Ils veulent que la France s’ agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance, reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure, se laisse couvrir d’ insultes, de crachats, heureuse qu’ on ne la “nique” qu’ en chanson et qu’ on ne la brûle que symboliquement chaque nuit! Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix, de monter sur le ring… et de boxer à la française! »

 

Et Malika Sorel, française d’ origine algérienne, de renchérir: «Au Maghreb, les gens sont consternés par ce qui se passe en France. Pour eux, la situation est liée à cette « repentance » et la responsabilité en incombe aux adultes français qui passent leur temps à se prosterner et être à genoux…»

Publié dans : A contre courant/pensée unique
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Vendredi 25 novembre 2011 5 25 /11 /Nov /2011 06:30

Ce message vient comme en écho au billet d'hier "Examen de conscience". Merci à Jadwiga qui m'écrit :"Très belle homélie de l'abbé Simon d'Artigue, curé de la paroisse étudiante de Toulouse, sur les atteintes contre Dieu dans les théâtres de France. Cette interpellation le jour de la fête du Christ-Roi est remarquable : peut-on proposer mieux à de jeunes catholiques ? (surtout à lire jusqu'au bout...)"

 
"Blasphème ! Il parait qu’on blasphème à Toulouse ces derniers temps. Il parait qu’on insulte Celui que nous aimons du fond du cœur, Celui que nous vénérons dans cette messe, Celui qui a donné sa vie pour nous, Celui qui nous nourrit et nous sauve. A-t-on le droit de cracher sur ce Christ qui est le cœur de notre vie ? Tu te dis peut-être qu’il ne faut pas en faire des brouettes, que ce n’est pas la peine de s’exciter comme ça, que ça fait de la pub à ce spectacle qui n’en vaut pas la peine ; tu te dis que tu ne veux pas être confondu avec des « intégristes » ou des « néo – fascistes » et leur violence comme disent les journaux, rapidement, trop rapidement, facilement, en amalgamant tout, (l’avantage de l’amalgame c’est que ça évite d’avoir à trop réfléchir).

 

Et toi, est-ce que tu as réagis, qu’est-ce que tu as fait en réponse, quelles armes as-tu prises quand on insultait ton Seigneur et ton Dieu ? A moins que tu n’ai rien fait; à moins, à moins que tu ne L’aimes pas tant que ça; à moins que tu ne sois pas tant blessé que ça quand on insulte le Christ ? Serais-tu tiède ? Accepterais-tu que l’on crache sur ton père sans réagir ? Il parait que l’on blasphème à Toulouse, il parait que le Christ est outragé sur une scène de la rive gauche, à Toulouse, à Toulouse oui… et dans chaque cœur qui refuse de laisser trôner le Christ, dans chaque cœur qui préfère le péché au Christ-Roi : mon cœur, ton cœur. Nous insultons le nom très saint du Christ par chacun de nos péchés. C’est trop facile de reporter la faute sur celui qui donne publicité à son outrage, tandis que nous nous le faisons dans le secret. A ton avis, pourquoi ces rieurs lourds, pourquoi ces artistes communs, pourquoi ont-ils blasphémé en maculant le visage du Christ, en Le moquant au Golgotha, en souillant la croix du Seigneur, en raillant le Saint-Père ? C’est parce qu’ils n’ont certainement jamais rencontré quelqu’un pour qui la face de Jésus était aimable, adorable; peut-être qu’ils n’ont jamais croisé quelqu’un qui leur ait fait découvrir la beauté de l’amour fou qui se donne à la Croix, l’amour qu’il lui portait ; peut-être n’ont-ils pas rencontré ce témoin lumineux et irradiant, toi ? Il ne t’ont pas croisé à moins que tu ne sois resté muet.

 

Il parait que l’on blasphème à Toulouse, à Toulouse et partout où le petit est défiguré, où le pauvre est ignoré, ou l’étranger est chassé.Tu blasphèmes chaque fois que tu insultes le Christ en personne. Sur Son visage quand Il monte au Golgotha, ployant sous la croix, ce que tu vois, toi qui te tiens sur le bord du chemin, ce sont ses larmes, son sang et tes crachats.

 « Ola on se calme mon père ! Quand est-ce que j’ai blasphémé, quand est-ce que j’ai insulté le Christ, quand est-ce que je lui ai craché au visage ? Moi je suis à la messe aujourd’hui et presque tous les dimanches,Moi J’y suis allé dans la rue prier devant le théâtre où le Christ était moqué, bafoué » (bafoué comme il y a 2000 ans, comme depuis 2000 ans et certainement comme pour les 2000 ans à venir) tu y as été et tu as bien fait,« Moi Je suis venu prier ce soir en silence devant le saint sacrement pour redire au Seigneur mon amour. » Tu L’as aimé pour tous ceux qui ne l’aiment pas, et tu as bien fait, tu as bien fait mais c’est trop peu ! C’est juste un début, car « Chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits qui sont mes frères c’est à moi que vous l’avez fait ».

 

Si avant-hier soir en rentrant de cette prière devant le théâtre tu es passé devant un pauvre, un pauvre qui restera dehors cette nuit et que tu n’as rien fait, que tu ne t’es pas assis à ses cotés pour savoir ce dont il avait besoin, lui demander son nom, tu as bafoué ton Seigneur :  « j’étais nu et vous ne m’avez pas vêtu ». Si en sortant de cette messe tu ignores l’étranger, tu blasphèmes ton maitre et Seigneur « j’étais un étranger et vous ne m’avez pas accueilli ». Si ta prière n’a aucun prolongement dans ta vie, si ta révolte est d’un instant et que demain elle retombe, c’est qu’elle est fausse, c’est qu’elle n’est qu’un apparat, une apparence, une mondanité, un peu de gueule… une fois de plus. Tu portes la croix comme on porte une paire de boucle d’oreille, un carré hermès ou un chèche fuchsia, comme une décoration.

 

Tu as le droit de te révolter contre le blasphème à deux conditions : Que tu te sois révolté avant ! Et que tu te révoltes demain. Sinon tu seras de ces homme d’un jour, sinon tu seras de ces indignés de salon, de ces indignés de circonstance, tu t’indignes et puis tu rentres chez toi! La révolte, la révolte authentique (celle de Jésus qui chasse les vendeurs du temple par exemple), elle ne peut jaillir que d’un amour plus grand, d’un amour qui embrase une vie, une vie toute entière. Mais je te vois rouge de colère, me dire que je me moque, que je n’ai pas le droit. Tu as raison, fais-moi mentir ! Ce que nous voulons c’est qu’il n’y ait plus aucun blasphème, ni à Toulouse ni nulle part ailleurs, ni aujourd’hui, ni jamais, ce que nous voulons c’est faire de la France le royaume de Dieu. Ce que nous voulons c’est que chaque cœur de cette ville porte au Christ, au Christ-Roi le même amour que tu Lui portes.

 

Ce que nous voulons c’est qu’Il règne sur chaque cœur toulousain. Et comment est-ce que cela se fera ? À force de prière ? Certainement il faudra s’offrir et offrir, mais pas seulement ; à force d’arguments ? Certainement, il faudra débattre et convaincre, écouter et défendre (être intelligent c’est la marque du catholique)  mais pas seulement ; à force de vivre en catholique, à force de la cohérence d’une vie évangélique, à force du puissant rayonnement de la charité vécue, à force de l’invincible témoignage de l’amour que ton cœur porte au Christ-Roi de l’univers, mais roi de ton âme, surtout.

 

Comment est ce qu’il avance le royaume de Dieu ? Par la charité et par elle d’abord, par elle seule en fait. C’est ça qui convaincra les futurs metteurs en scène, les futurs journalistes, les futurs enseignants, les futurs politiques, ben oui, où est ce qu’ils sont aujourd'hui ? Ils sont avec vous, dans vos amphis, dans les assoc que vous fréquentez, dans les mêmes bars que vous, sur les mêmes terrains, si vous leur donnez dès aujourd’hui le témoignage d’une foi ardente, d’une charité active, d’une espérance vive, alors ils l’embrasseront et jamais ne viendra à leur esprit la moindre idée de blasphème.

 

Mais mieux encore, plus encore :Il y en a certainement parmi vous qui seront les journalistes de demain ceux qui défendront la vérité sur le Christ et sur l’homme, ceux qui tempêteront contre tout mensonge et dénonceront toute injustice. Qui demain sera Léon Bloy pour notre siècle ?

 

Il y en parmi vous qui seront artistes, peintres, ou sculpteurs et qui exalteront la beauté du Christ, la beauté paradoxale de la croix au sommet du Golgotha, la beauté dérangeante de ce visage outragé. Qui demain sera Francis Poulenc pour notre siècle ?

Il y en a parmi vous qui seront acteurs, metteurs en scène, écrivains et qui démasqueront toutes les compromissions. Qui demain sera Georges Bernanos ou Charles Péguy pour notre siècle?

 Il y en a parmi vous qui seront des élus, serviteurs du bien commun. Qui demain sera Edmond Michelet pour notre siècle ?

Il y en a parmi vous qui seront enseignants, éducateurs et bâtiront des hommes et des femmes debout, amants de la vérité et pas des invertébrés à l’humeur changeante ? Qui demain sera don Bosco pour notre siècle ?

 Il y en a parmi vous qui seront ingénieurs, chercheurs, défenseur de l’homme et de la vie. Qui demain sera le Professeur Lejeune pour notre siècle ?

Il y en a qui parmi vous seront religieux, soignant, infirmière et qui se pencheront sur toutes misères. Qui demain sera Mère Térésa pour notre siècle ?

 

C’est toi ! Et demain il n’y aura plus ni blasphème, ni blasphémateur; on en cherchera, on n’en trouvera plus. Demain il restera un seul peuple, un peuple à genoux pour adorer le Christ Roi, un peuple debout pour servir nos frères".

Publié dans : Vie et Paroles de l'Eglise
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Jeudi 24 novembre 2011 4 24 /11 /Nov /2011 06:30

Je me fais volontiers le relais de ce billet : s'il est nécessaire de "réagir" face à la dérive christianophobe, il convient aussi de faire un sérieux examen de conscience  quant à notre engagement et à l'esprit de celui-ci.

 

Comment réagir face à l’attaque du visage du pape ? En parler, contribuer au buzz et à la publicité ou ne pas en parler, là est la question ! Se taire, se mettre en colère ? Ou laisser ceux qui ont un « mandat » pour parler ? Se taire et ainsi remettre l’épée au fourreau, tendre l’autre joue ? Le scandale de la publicité militante de Benetton, publicité à thème dont on sait pertinemment qu’elle ne fonctionne jamais, divise sur la posture à prendre.

 

Première réflexion en forme de constat d’évidence : sur un plan publicitaire, elle est très mauvaise. Où est l’originalité quand une simple image détournée, blague de blog de potaches, n’est que la déclinaison d’une vieille publicité qui a déjà conduit au boycott de la marque ? Si l’on voulait choquer, c’est gagné, mais si l’on voulait vendre des pulls et des pantalons, c’est raté. Le boycott de la marque est inévitable. « Abject » lâche Christophe Geffroy, sur Radio Notre-Dame dans l’émission Le Grand Débat reprenant d'ailleurs l'adjectif que Mgr Santier avait employé pour la récente affaire Castellucci.

Intéressant ! Une chose est sûre : la crise de l’invention artistique en publicité est criante et s’inscrit dans le phénomène plus vaste des métamorphoses de la crise iconoclaste et maintenant dans celui d’opérations subversives  des valeurs sur lesquelles notre société est fondée.

 

Deuxième réflexion autour d’un parallèle Benetton-Castellucci possible et du malaise de la réaction : cette photo-montage est-elle aussi choquante que l'encre-excréments sur l'icône du Christ ? Admettons d’abord que ceux qui n'ont pas bien reconnu l'attaque contre le Christ dans la pièce de Roméo Castelluci ont une « foi conceptuelle ». Ont-ils d’ailleurs encore la foi ? Ceux qui ont la foi croient en un Dieu réel, singulier et concret et pas en une idée ni en un concept ; ceux qui ont la foi ont vraiment rencontré le Christ. Mais quand on s'attaque à Benoît XVI, sommes-nous choqués de la même façon ?

Il s’agit ici de ne pas réduire le concret à l'expérience sensible. La photo du pape est bien celle du pape, alors que l’icône n'est pas la « photo » du Christ. De ce fait, le sentiment dominant est qu'on s'en prend à la personne du Pape Benoit XVI, existante, bien vivante, lumineuse, qu'on peut rencontrer sensiblement, qui n'est pas conceptuelle, attentat « abject », sans reconnaître que la pièce de Romeo Castelluci s'en prend aussi et directement à la personne du Christ et pas seulement à un concept. La réaction s’impose donc. Il s'agit de bien comprendre avant tout et dans toutes leurs nuances ce que sont le concret, l'abstrait, l'idée, le concept, la personne.

 

Si nos notions philosophiques étaient claires, notre intelligence serait la bonne terre dans laquelle s'enracinerait la foi, et nous, chrétiens, aurions moins de mal à trancher face aux attaques insidieuses et multiformes contre le Christ.

 

Avant de jeter la pierre à Romeo Castelluci et Benetton, reposons-nous la question de notre formation philosophique et chrétienne et de l’examen de conscience à faire face aux moyens nécessaires à prendre pour rencontrer réellement la personne du Christ vrai homme et vrai Dieu et approfondir notre relation avec lui.

Publié dans : Castellucci et consorts
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IDEES RECUES

Cette page se veut une contribution au rétablissement de certaines vérités relatives au points chauds du christianisme et de l'histoire de l'Eglise. L'idée m'est venue suite en particulier aux messages de black metalleux chargeant l'Eglise catholique de tous les maux de la terre. Aussi seront proposés dans cette rubrique des sujets comme " L'église contre les femmes ? ",  " le Catholicisme, ennemi du sexe ? ", " L'église & l'antisémitisme", " l'inquisition : mythes & réalités ", " les croisades ", " l'église du côté du pouvoir et de l'argent ", " Satan, une invention pour mieux asservir "...

Bonne lecture !

L'inquisition : mythes & réalités

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