La Marche pour la Vie a rassemblé 20 à 25.000 opposants à l’avortement
ce dimanche à Paris à l’occasion du 35e anniversaire de la loi Veil.
20 à 25.000 manifestants « pro-vie », dont une majorité de familles et de jeunes de moins de 25 ans, se sont massés Place de l’Opéra à l’occasion
de la sixième Marche pour la Vie, après avoir défilé en un long cortège depuis la Place de la République dans une atmosphère familiale.
Réunis à l’invitation du Collectif « En marche pour la vie ! », qui regroupe 15 associations opposées à l’avortement, les sympathisants ont réclamé la protection de toute vie humaine dès la
conception, dans une démarche unitaire et apolitique.
Une mobilisation en nette croissance par rapport à 2009 : la manifestation correspond au jour anniversaire des 35 ans de la promulgation de la loi Veil, le 17 janvier 1975. Son affluence est
en forte croissance par rapport à 2009, quand elle avait réuni entre 15 000 participants.
Les manifestants ont convergé de toute la France, rejoints par des délégations étrangères d’une dizaine de pays européens et des Etats-Unis. De nombreux jeunes se sont mobilises par des réseaux
sociaux sur internet, notamment Facebook De nombreux soutiens, dont celui de 16 évêques catholiques.
Les manifestants sont appuyés par un comité de soutien composé de personnalités du monde civil telles que l’académicien Jacques Dupâquier, de responsables protestants et orthodoxes, et de 16
évêques diocésains catholiques, parmi lesquels le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon.
La manifestation a également été relayée par les Associations familiales catholiques (AFC). Dénonçant le bilan « affligeant » de 35 ans d’avortement légal, les manifestants demanderont « des lois
de justice et de compassion » en faveur de la vie. Avec un avortement pour quatre naissances, la France connait le deuxième plus fort taux en Europe occidentale, une situation que même des
partisans de l’avortement légal qualifient d’ « affligeante ».
Cécile Edel, s’exprimant au nom du Collectif, a qualifie l’expérience de l’avortement légal d’ « échec tragique », qui s’est traduit par « toujours moins de respect de la vie, et toujours
plus de solitude et de souffrance des femmes ». Au regard de ce bilan, les manifestants demandent le rétablissement du droit d’accès des femmes a une information sur les possibilités d’aide à
l’accueil de l’enfant et la reconnaissance de la dignité de l’être humain des la conception, impliquant l’abolition de l’avortement. Dans le discours de clôture de la manifestation, Benjamin Izarn,
président des Etudiants Pro-Vie, a appelé les manifestants à se faire les "ambassadeurs de la vie" dans leurs milieux, et leur a donné rendez-vous pour une nouvelle Marche pour la Vie en janvier
2011.
ll est affligeant de voir que malgré les facilités pour accéder à [la] contraception, il y a encore beaucoup trop d'avortements de nos jours. » Simone Veil, quotidien Direct Soir - 21 novembre
2008.
Pour sa 6ème édition, cette "Marche pour la vie" inaugre une ère nouvelle sur le front du respect de la vie. Un succès dû bien évidemment aux organisateurs de cette manifestation et aux soutiens
des Evèques : nul doute que ce succès en appelle d'autres, si nous savons agir dans l'unité, en charité et en vérité. Le compte-rendu détaillé de cette journée
La personne, la famille et le bien commun doivent être au centre de l'action politique : c'est ce que recommande Benoît XVI aux responsables de Rome et du Latium qu'il a reçus au Vatican à
l'occasion des vœux annuels.
Le pape rappelle l'urgence de l'éducation pour « éduquer les jeunes à une haute idée de l'homme ». Une priorité qu'il a déjà indiquée à son diocèse dans une lettre, il y a deux ans. Le pape a ainsi indiqué quatre directions aux adminsitrateurs de Rome et de sa région : la défense de la vie, la promotion de la famille, l'aide aux pauvres et « au monde de la
maladie et de la souffrance », et l'éducation des jeunes. Le pape a invité les responsables romains à s'engager « pour le bien commun » sans «
égoïsmes » ni « particularismes » et à considérer « l'homme dans sa totalité », « dans la charité et dans la vérité ». Le pape a notamment appelé de ses vœux des « structures qui
favorisent les processus de socialisation », de façon à « éviter la fermeture dans l'individualisme ». Il a également souhaité de « nouvelles mesures » en faveur des familles, en particulier les
familles les plus nombreuses, de façon à ce que « la ville tout entière jouisse de la fonction irremplaçable de cette institution fondamentale, première et indispensable cellule de la société
». Surtout, le pape est revenu sur « l'urgence » de l'éducation des jeunes pour « les aider à faire des projets de
vie sur des valeurs authentiques, qui fassent référence à une haute vision de l'homme et qui trouve dans le patrimoine religieux et culturel chrétien une de ses expressions les plus sublimes
». « Les nouvelles générations, a insisté le pape, demandent aujourd'hui de savoir qui est l'homme et quel est son destin et elles cherchent des réponses capables de leur indiquer
la voie à prendre pour fonder leur existence sur des valeurs permanentes ». Benoît XVI souhaite ainsi « des propositions formatives à propos des grands thèmes de
l'affectivité et de la sexualité, si importants pour la vie » qui « évitent de proposer aux adolescents et aux jeunes des voies qui favorisent la banalisation de ces dimensions fondamentales
de l'existence humaine ». Dans ce dessein, a ajouté le pape, « l'Eglise demande la collaboration de tous, en particulier de ceux qui travaillent dans les écoles, pour éduquer à une vision
haute de l'amour et de la sexualité humaine ». Ainsi, les « non » de l'Eglise sont des « oui » à la vie et à l'amour, a fait observer le pape, un
amour « qui s'ouvre à la vie et ne s'enferme pas dans une vision narcissique du couple ». « Seuls de tels choix peuvent conduire à un modèle de vie où le bonheur
est un bien partagé, a souligné le pape.
Pour tout laïc chrétien désireux de répondre au mieux à l'appel de l'Eglise à la nouvelle évangélisation se pose ou se repose la question de l’équilibre à trouver entre la prière et l’action, la
vie contemplative et la vie active.Un équilibre toujours à rechercher pour progresser "en charité et en vérité".
De nombreux laïcs catholiques travaillent aujourd’hui sur le terrain politique, social et culturel et
consacrent énormément de leur temps et de leur énergie à l’action. D’autres laïcs au contraire voient dans la prière la méthode d’action la plus puissante qui soit pour que les choses changent et y
mettent donc une bonne partie de leurs temps libre.
IA PRIERE N’EST PAS UN ALIBI
Beaucoup sont d’accord avec tout ce qui précède mais vont plus loin en avançant que la situation actuelle est si désespérée à vue humaine qu’il n’y aurait de remède que spirituel : « Le monde est mauvais, dit-on, trop mauvais pour pouvoir être transformé. Il n’y a rien à faire qu’à prier pour les malheureux qui se perdent. « Prions » est souvent une
dérobade, un alibi (…). Pour le chrétien dans le monde, la prière valable est le prélude à l’action, puis l’accompagnement nécessaire à l’action. « Seigneur, disait saint Thomas More, donnez moi la
grâce de travailler à réaliser les choses pour lesquelles je prie ». Dom Gérard, abbé du Barroux, écrit, quant à lui : « Où avez-vous vu dans
l’Evangile ou dans la tradition des Pères que prier suffisait ? (…) 200 000 enfants de France meurent chaque année dans le ventre de leur mère au moyen de différents procédés abortifs. C’est ce que
le deuxième concile du Vatican a appelé le crime abominable de l’avortement. Or, nous le savons, des milliers d’hommes et de femmes prient chaque jour pour que le règne de Dieu arrive ; mais pour
ces enfants, l’aube du salut n’est pas encore levée. Pourquoi ? Parce-que les catholiques ont cru qu’il suffisait de prier pour empêche que des mains criminelles ne fassent leur œuvre de mort. Non
pas ( bonnes gens). Il faiut encore quelque chose de plus :peser de toutes nos forces sur les destinées temporelles de notre pays ». Il faut donc ne pas céder à la tentation du
providentialisme et du surnaturalisme en tous genres. Le docteur angélique qui nous recommande la contemplation pour féconder notre action nous avertit ainsi que «
celui qui omet d’agir quand son activité personnelle suffit et attend plutôt une aide de Dieu agît stupidement et tente Dieu » . Compter sur Dieu, c’est souvent suppléer nos carences
et justifier notre peu de zèle quand il faudrait plutôt redire avec Jeanne : « Les hommes d’armes batailleront et dieu donnera la victoire ». Même «
l’imitation de Jésus-Christ » nous prémunit conte les illusions d’une piété mal comprise : « peu se convertissent qui font de fréquents pélerinages ». Et
Péguy, qui ne méprisait certes pas les pélerinages, voyait bien le danger de la prière-alibi : « De tous les mauvais usages que l’on peut faire de la prière et des
sacrements, aucun n’est aussi odieux que cet abus de paresse qui consiste à ne pas travailler et à ne pas agir et ensuite et pendant et avant , à faire intervenir la prière pour combler le
manque…Demander la victoire et ne pas se battre, je trouve que c’est mal élevé ». S’il faut nous en convaincre encore, écoutons aussi Dom Chautard : « La
nécessité de la vie intérieure doit tellement peu détourner des œuvres de zêle des âmes généreuses, si la volonté clairement connue de Dieu leur fait un devoir d’en accepter la charge, que se
soustraire à ce labeur ou ne pas s’y adonner qu’avec négligence, déserter le champ de bataille sous prétexte de mieux cultiver son âme et d’arriver à une union parfaite avec Dieu, serait pure
illusion et dans certains cas source de vrais dangers ».
Cette après-midi, nous avons joint par téléphone les responsables du mouvement des "Etudiants pro vie" qui nous avaient contactés, suite à nos posts.
Nous les remercions d'avoir bien voulu répondre à nos questions.
Pouvez-vous nous dire comment vous vous êtes nés
? Etudiants pro-vie, est un mouvement qui est né en juillet dernier suite à la marche pour la vie de Bordeaux du mois de juin. Nous étions quelques uns à cette marche qui nous sommes
dit à cette marche : nous, étudiants, qu'est ce qu'on peut faire pour faire avancer le respect de la vie ? Et c'est en tant qu'étudiant et à destination du monde étudiant que nous voulions agir.
Nous nous sommes donc lancés dans l'aventure.
C'est à dire ?
Nous avons rameuté les copains, initié des groupes sur face book et parlé de notre envie de créer un mouvement étudiant pro-vie en partant du principe que l'aventure était certes folle mais que si
l'on ne se bougeait pas, personne ne le ferait à notre place. Et puis, nous avons de suite décidé que ce mouvement serait a-partisan et a-confessionnel pour accueillir le plus grand nombre. Ce
mouvement reste prioritairement destiné à celles et ceux qui veulent s'engager et agir.
C'est quoi vos objectifs ? Nous voulons promouvoir le respect de la vie des enfants à naître et pour cela nous nous fixons d'abords des devoirs sur
lesquels nous nous engageons personnellement, à savoir : 1. Informer et témoigner : cela veut dire que chaque étudiant membre du mouvement s'engage à faire en sorte de diffuser de l'information relative à notre mouvement via des tracts, affiches
etc... sur son lieu d'étude. 2. Se former et proposer de la formation : nous avons pris appui sur des associations pro-vie pour cela. Nous sommes convaincus que l'action ne peut s'envisager sans formation permanente, ne
serait-ce que parce-que c'est une occasion de progresser dans nos connaissances et échanger. Cette formation se fait sur le terrain essentiellement par des conférences. 3. Soutenir les femmes enceintes en difficulté et celles qui ont pu avorter et qui sont déstabilisées. Nous nous adressons bien sûr essentiellement aux femmes de notre génération. Nous
accordons beaucoup d'importance à cet aspect : la démarche de compassion et de compréhension est très importante. Il ne s'agit pas de juger les personnes mais au contraire de leur témoigner de
notre présence et de notre aide, sans bien sûr ignorer la gravité de l'acte. Pour cela, nous nous appuyons sur des associations qui ont de l'expérience dans ce domaine de l'écoute et de l'accueil
vers lesquelles nous les dirigeons après un premier contact personnel.
Votre mouvement en est où aujourd'hui ? On dispose de 2000 contacts mais tous ne sont pas actifs. Les antennes qui existent et qui sont relativement
bien organisées, ce sont Paris, Lille, Bordeaux, Toulouse, Nîmes, Pontoise, Toulon, Versailles, Ars. Ce que nous souhaitons, c'est nous développer à l'ouest ( Nantes, Rennes, Angers...) tout
en nous structurant et nous organisant encore mieux là où nous sommes implantés.
Et vous vivez comment, financièrement ? Sur nos deniers et l'aide que les plus âgés veulent bien nous accorder. Nous faisons très attention à ne pas
dépenser plus que ce que nous avons en réserve !
Vous envisagez l'avenir comment ? On va d'abords marcher dimanche à Paris et ensuite on va continuer le travail de fonds que nous avons
commencé.
"L’éco-catastrophisme" ne fait pas seulement le bonheur des médias, qui trouvent dans ses prédictions
d’Apocalypse un ressort d’audience assuré. Il ne fait pas seulement la fortune des producteurs d’images et des organisations “scientifiques” subventionnés pour soutenir le
dogme.
Il fait aussi l’affaire, beaucoup plus lourde de conséquences sociales et politiques, des idéologues
malthusiens de la décroissance. Au point que, depuis le Sommet de Copenhague, une alliance contre-nature entre l’écologie – science de la vie – et la “culture de mort” semble aujourd’hui
scellée au plus haut niveau, dans une complète et tragique déraison. Cette alliance menace directement – sans
se cacher – toute la conception chrétienne du développement des hommes, dans le respect de la nature et de la vie, et avec elle l’avenir même de nos familles, de nos mœurs, de notre
civilisation.
Explications.
Le mythe des menaces imminentes de “surpopulation”
Prenez la population
totale actuelle du globe terrestre : 6,8 milliards d’habitants. Regroupez-la par simple hypothèse de travail en un espace unique, dans la concentration exacte d’un habitant par mètre carré. Cette
assemblée du genre humain n’occuperait alors que 99,7% du département de la Nièvre (6817 km2), qui ne représente lui-même que 0,0051% de la superficie totale des terres “habitables” de
la planète (134 000 000 km2) ! Vous pouvez vérifier…
L'Inspiration, 1769, Musée du Louvre (Autoportrait de Jean-Honoré Fragonard).
Jean-Honoré Fragonard occupe une place très particulière dans l’histoire de l’art français.
D’abord très apprécié et tenu pour le peintre parisien à la mode, il se vit assez vite attaqué et démodé ; mais, au XIXe siècle, il retrouva des admirateurs fervents (Hippolyte Walferdin),
des adorateurs (les frères Goncourt) et finalement une renommée internationale qui a fait de ses tableaux et de ses dessins l’orgueil des collections les plus fastueuses et le domaine favori
des tricheries et des discussions érudites, où souvent finit par s’oublier la qualité profonde des œuvres.
Né à Grasse, dans une famille de marchands relativement à l’aise, il est emmené à l’âge de six ans à Paris, où il semble faire de bonnes études. Il est placé vers ses treize ans chez un
notaire, mais ses parents remarquent son goût pour le dessin et le conduisent chez Boucher, qui d’abord le confie à Chardin, puis le reprend auprès de lui et le pousse à concourir pour
le Grand prix de peinture, qui ouvre les portes de Rome. Fragonard l’emporte du premier coup avec son Jéroboam sacrifiant aux idoles (1752, Paris, École nationale supérieure des
beaux-arts).
Dès lors, son destin est fixé. Il entre à l’École royale des élèves protégés dirigée par Carle Van Loo,
la quitte à l’automne 1758 pour un séjour à Rome d’où il revient seulement en avril 1761, en passant par Bologne, Venise et Gênes en compagnie de l’abbé de Saint-Non : voyage studieux,
qui dote Fragonard d’une solide culture italienne. En 1765, il est agréé à l’Académie pour son -Corésus et Callirhoé, exposé au Salon avec de grands éloges (Louvre). On place vers 1769
la période des célèbres « figures de fantaisies » qui cherchent à allier le sentiment de l’instant à la rapidité du pinceau. Elles ont fait beaucoup pour la réputation de Fragonard de nos
jours.
Source : Jacques Thuillier,
professeur au Collège de France; membre du Haut comité des célébrations nationale
Autres richesses de notre histoire et de notre culture
Le Pew Forum on Religion & Public
Life de Washington a réalisé une enquête sur 198 pays - manque la Corée du Nord, en raison de
l’insurmontable pénurie de données - et couvrant deux ans, de la mi-2006 à la mi-2008. Le schéma ci-contre classe les 50 pays les plus peuplés du monde en fonction des restrictions à la liberté
religieuse qui existent chez chacun d’eux : aussi bien celles qui sont imposées par les gouvernements, par ordre croissant de gauche à droite, que celles qui sont dues aux violences exercées
par des personnes ou des groupes, par ordre croissant du bas vers le haut.
Sur le schéma, la taille des cercles est proportionnelle à la population de chaque pays. Parmi les pays
où il y a le plus de restrictions à la liberté religieuse, comme on le voit, l'Inde et la Chine, ayant chacune une population bien au-dessus du milliard d’habitants, pèsent d’un poids écrasant.
En y ajoutant les autres pays non libéraux à forte population, le résultat final est que 70% des 6,8 milliards d’habitants du globe vivent dans des pays où la liberté de religion est
fortement ou très fortement limitée. Inversement, à peine 15 % de la population mondiale vivent dans des pays où les religions jouissent d’un niveau acceptable de
liberté.
Les modalités selon lesquelles la liberté religieuse est entravée diffèrent d’un pays à l’autre. En Chine et au Vietnam, ce sont les gouvernements qui
limitent fortement les manifestations de la foi. La situation est inverse au Nigeria et au Bangladesh, où les gouvernements optent pour la modération, alors que des actes de
violence contre telle ou telle religion se produisent dans la société civile. En Inde aussi, l'hostilité est plus le fait de la société que des autorités, bien que celles-ci imposent
aussi de sévères restrictions. Sur 198 pays, il n’y en a qu’un où les taux d’hostilité contre les religions "ennemies" soient très élevés en ce qui concerne à la fois le gouvernement et la
population. C’est l'Arabie Saoudite. Le Pakistan, l’Indonésie, l’Egypte et l’Iran ont aussi des taux globalement très négatifs. La moitié des pays du monde
interdisent ou limitent fortement l'activité missionnaire. Certains gouvernements soutiennent une seule religion (au Sri Lanka, au Myanmar et au Cambodge : le
bouddhisme) et répriment toutes les autres. Dans certains pays, l'hostilité se manifeste entre fractions d’un même monde religieux.
Sur une carte du monde incluse dans le rapport, il saute aux yeux que les zones de plus grande liberté
sont celles où le christianisme est le plus présent : l'Europe, les Amériques, l'Australie et l'Afrique subsaharienne. Mais même dans ces zones, il y a certaines restrictions. En
Grèce, seuls les chrétiens orthodoxes, les juifs et les musulmans peuvent s’organiser et posséder des biens en tant que tels. Pas les chrétiens d’autres confessions. En
Grande-Bretagne, une décision de justice a permis à une entreprise d’obliger ses employés chrétiens à cacher les symboles de leur foi sur leur lieu de travail, mais en laissant les
membres d’autres religions libres de porter leurs symboles.
De plus en plus de Conseils généraux ou de région, à l'image du Conseil général de Seine Maritime fournissent gracieusement aux élèves des clefs USB. Outre un espace de stockage, c’est
aussi un support qui contient des outils bureautiques et des contenus pédagogiques. C’est un véritable bureau mobile qui devient un outil scolaire au même titre qu’un cahier.
Mais c’est aussi pour certain ( ?) département un véritable outil de propagande. Voici ce que l’on peut trouver sur la clef du département de Seine-Maritime (76),
distribué à tous les collégiens (public /privé), dans le chapitre « Vivre ensemble – Santé » (copie conforme de la clef USB) :
Formatic 2000 et Éducation à la sexualité
http://pages.infinit.net/cltr/edusexualite.html
Un répertoire de sites remarquables sur l'éducation à la
sexualité.
A vous de juger !
Infos utiles :
Site CG 76 :http://www.seinemaritime.net/fr/Les-actions/Education-/-Jeunesse/Education/Cles-USB
PS : Ceci est vrai pour le département 76 mais n’hésitez pas à vérifier le contenu des clefs
distribuées par d’autres départements ou régions. A savoir qu’il est quand même possible de supprimer le lien dans la mémoire de la clef.
Merci à Stan de l'info Autre article sur le sujet
Et aussi
La une de "Marianne" du samedi 02 janvier "le pape qui garda le silence face à Hitler", qui traitait de
la possible béatification de Pie XII, a fait réagir, y compris parmi les chroniqueurs réguliers.
La une de "Marianne" cette semaine, c'est : "Et si Marianne se trompait ?"
On peut y lire sous la plume de Roland Hureaux :
Selon une thèse devenue désormais classique, Max Weber distingue l’éthique de la responsabilité et l’éthique de la conviction. L’homme de conviction est soucieux
de témoigner de ce qu’il croit juste, même si cela le prive de moyens d’action , voire a des effets pratiques négatifs.L’homme de responsabilité s’efforce de calculer dans chaque
circonstance les effets positifs et négatifs de ce qu’il dit et fait et mesure ses propos en fonction de cela. Devant ce dilemme, il est évident que, depuis toujours, les chefs de l’Eglise
catholique se situent du côté de l’éthique de la responsabilité. Parce que, contrairement à ce que pourraient laisser penser certains, les bons chrétiens ne sont pas des adolescents attardés,
et parce que l’Eglise catholique a des responsabilités effectives : entre 1939 et 1945, celle de millions de catholiques mais aussi de centaines de milliers de juifs réfugiés dans les institutions
(1) ! Il y a une immaturité inouïe à imaginer que le pape aurait pu prendre la parole à tort et à travers sans se préoccuper d’abord de cette responsabilité. C’est toute la différence avec un
Bernard -Henri Levy ou d’autres intellectuels médiatiques qui peuvent, à Sarajevo ou à Tbilissi, faire des proclamations destinées à passer dans l’histoire (y passeront-elles ? c’est une autre
affaire) sans se préoccuper de leurs effets. C’est aussi plus largement la différence entre la morale classique, issue d’Aristote et des stoïciens, fondée sur l’objectivité et une morale
existentialiste fondée sur la subjectivité, où le bien consiste à rechercher en chaque circonstance la posture « moralement correcte », à sculpter, de pose en pose, la statue sublime de quelqu’un
qui aura toujours été du bon côté. Ces évidences posées, il est clair que ce qu’il convient de faire dans le cadre de l’éthique de la responsabilité est affaire de circonstances. Rien ne permet
de dire que, par rapport à telle situation, le pape aurait pu, en étant moins « prudent », améliorer la balance bien/mal. Il faut une présomption singulière à ceux qui n’ont pas vécu les mêmes
événements, ni jamais exercé des responsabilités analogues, pour porter des jugements péremptoires à ce sujet...La suite de l'article ici
Mgr Aillet : éviter la politisation, mais s'engager !
Comme plus d’une vingtaine d’évêques, Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, soutient la 6e Marche pour la vie dimanche 17 janvier à Paris. Il a aussi annoncé, le 8 janvier, la
création d’une Académie diocésaine pour la vie, un organisme ecclésial unique en France. Il explique les raisons de son investissement.
Vous soutenez la Marche pour la vie, pourquoi ?
J’ai apporté cette année encore mon soutien à cette marche, car il me semble important que les évêques encouragent les laïcs à chaque fois qu’ils témoignent de l’Évangile de la vie. Jean-Paul II,
dans l’encyclique Evangelium vitae, parlait de l’urgence de promouvoir une nouvelle culture de la vie. Pour lui, cela faisait partie intégrante de la mission d’évangélisation qui incombe aux
chrétiens qui sont dans le monde. Quand on voit la véritable « éclipse de la vie » qui frappe aujourd’hui le monde occidental, il me semble que cet appel est à prendre en compte. […]
Ne craignez-vous pas d’être récupéré politiquement ?
Je comprends cette crainte, partagée par de nombreux fidèles, et qui les dissuade de se joindre à la Marche pour la vie. J’ai donc demandé aux organisateurs d’être vigilants quant à toute tentative
de récupération politique. Cela dit – et cela fait, je l’espère –, je pense qu’il est important que les laïcs, particulièrement les jeunes familles, osent témoigner courageusement de la beauté et
de la valeur de la vie.
Dans cet essai au titre ravageur, deux écrivains, François Taillandier et Jean-Marc Bastière, témoignent et réfléchissent sur leur appartenance à l’Eglise catholique. Des cheminements différents :
le premier a retrouvé après des années d'éloignement la foi de son enfance ; le deuxième, à l’inverse, y a trouvé à vingt ans l'antidote au nihilisme de l'époque. Ce dernier revient sur son livre.EXTRAITS :
Pourquoi un tel titre ?
Disons qu'un tel titre est une pirouette ironique, le catholicisme étant présenté dans les médias comme « la pire des religions ».
Il y a-t-il des religions pires que d'autres ?
Mettre toutes les religions sur le même plan est un non sens intellectuel. Elles ont des contenus différents. Cependant, dire qu'une religion est ou meilleure qu'une autre est plus délicat, car
tout dépend quel critère l'on prend. Si c'est celui de l'amour du prochain et du refus de la violence, le christianisme par ses exigences est placé sur un sommet.
La religion catholique a-t-elle quelque chose à dire au monde ?
Quelque chose à dire au monde, oui, bien sûr... La grandeur de la religion catholique, c'est d'assumer le risque de l'Incarnation...c'est de se mouiller et de s'engager...de s'intéresser à l'être
humain intégral...Si elle acceptait d'être reléguée dans le pur spirituel, on la tolèrerait davantage...
Pensez-vous que le message de l'Église est brouillé ? Oui.
Il l’est par qui ? Beaucoup plus brouillé par nos insuffisances que par la désinformation des médias.
Vous parlez de "déchristianisation" de l'Europe : pourquoi ?
La déchristianisation de l'Europe n'a sans doute jamais été aussi prononcée...
Sans la source du christianisme, quel destin peut avoir l'Europe ?
L'Europe, ce n'est pas un « espace », mais une civilisation. L'Histoire, avec sa brutalité coutumière, nous rappellera cette réalité têtue.
Il y a-t-il un remède à cette maladie, si c'en est une ?
L'évangélisation tous azimuts...Les cœurs résistent par peur de la lumière, mais en même temps ils attendent d'être délivrés. Le reste est bavardage. Pensez-vous qu'on soit à la veille d'une révolution de Dieu ?
Le temps de Dieu n'est pas le nôtre et il se joue de nos emballements ou de nos découragements...On l'attend mais il est déjà là, parmi nous.
"Ce n’est pas la pire des religions", François Taillandier, Jean-Marc Bastière, Stock, 2009, 163 pages, 17 €. Cliquez ici pour acheter sur Amazon. Entretien paru dans le dernier numéro de l'Homme Nouveau et sur Anuncioblog.
:
INFORMATIONS, ECLAIRAGES ET REFLEXIONS DESTINES AUX PERSONNES DE BONNE VOLONTE POUR AIDER A VOIR, COMPRENDRE ET AGIR POUR LE BIEN COMMUN DE TOUS.
"Etre informé, c'est être libre"
Alfred SAUVY
" Le bien que nous pouvons faire et que nous ne faisons pas, personne ne le fera à notre place"
Elizabeth MONTFORT
Cette page se veut une contribution au rétablissement de certaines vérités
relatives au points chauds du christianisme et de l'histoire de l'Eglise. L'idée
m'est venue suite en particulier aux messages de black metalleux chargeant l'Eglise catholique de tous les maux de la terre. Aussi
seront proposés dans cette rubrique des sujets comme" L'église contre les femmes ? ", " le Catholicisme, ennemi du sexe ? ", " L'église & l'antisémitisme", " l'inquisition : mythes & réalités ", "
les croisades ", " l'église du côté du pouvoir et de l'argent ", " Satan, une invention pour mieux asservir "...
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