LES YEUX OUVERTS
Voir, Comprendre et Agir pour le bien commun
L’enjeu est aussi celui de la reconquête d’une légitimité pour les élus. Cela passe par le souci, guidé par le bien commun, de ce maillage étroit quotidien entre familles, écoles et entreprises.
Le diable se loge dans les détails, dit-on. Dieu, pour sa part, aime que notre vie quotidienne soit en conformité avec notre foi. Dans les programmes, il n’est donc pas superflu d’examiner attentivement les propositions de tous les candidats sur ces différents points que l’Église considère comme essentiels : soutien à la famille, liberté éducative, respect de la vie.
Ce ne sont pas là des revendications corporatistes, ni celles d’un lobby, mais la conscience éclairée d’En-Haut d’une
institution qui recherche inlassablement le bien de tous, quitte à être incomprise, parfois même rejetée. C’est inconfortable, mais c’est le seul moyen de redonner de la grandeur à ce scrutin, à
la politique en général, en la situant à cette bonne hauteur, celle donnée par le Créateur.
« La politique, disait Pie XI, est le domaine de la plus vaste charité. » Ce n’est pas un programme
politique, mais c’est dire combien les catholiques tiennent en estime les affaires de ce temps. Au risque d’être considérés comme insupportables (1). Ou immangeables, tel le levain avant qu’il ne
fasse lever la pâte.
Aymeric Pourbaix
(1) En référence au livre de Denis Lensel, Insupportables catholiques (F.-X. de Guibert, 2006).
Aucun commentaire pour cet article